Mesures de lutte contre la ségrégation verticale
Pratique externeDurée
En cours.
Partenariat
Gouvernement, organisations d’employeurs, etc.
Raison pour laquelle il a été développé
Dans le système d’éducation néerlandais, les femmes sont sous-représentées aux postes décisionnels. L’éducation est le secteur où les différences entre les hommes et les femmes sont les plus marquées, en comparaison des autres secteurs. Les hommes employés dans ce secteur occupent des postes plus élevés que les femmes. Un certain nombre de femmes siègent au conseil de direction du syndicat, dont la présidence est également confiée à une femme. La situation n’est pas vraiment dramatique mais ne reflète pas totalement la composition des membres (les femmes représentent 70 % des affiliations). Les principales raisons de cette situation sont les suivantes : • Travail à temps partiel (aux Pays-Bas, le travail à temps plein reste malheureusement une condition plus ou moins indispensable pour obtenir et maintenir un poste à responsabilités, tant pour les hommes que pour les femmes). • Insuffisance des accords régissant l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. • Dispositions pour l’accueil et l’éducation de la petite enfance. Aucun système bénéficiant d’un financement collectif n’a été mis en place pour l’accueil et l’éducation de la petite enfance. Les tarifs pratiqués dans le commerce ne sont hélas pas à la portée de toutes les bourses. Conséquence, la population se tourne vers des solutions alternatives, comme le travail à temps partiel. • Parti pris inconscient dans les procédures de recrutement.
Activités
Les établissements scolaires sont tenus par la loi de définir des politiques pour accroître le nombre de femmes aux fonctions de direction (avec des objectifs). L’AOb ne mène pas d’actions spécifiques en soi. Dans le passé, le syndicat disposait d’un comité des femmes et, en vertu de ses statuts, il est toujours possible d’en recréer un.
Résultats
Le dialogue social se poursuit et le syndicat surveille les actions du gouvernement. La sensibilisation à cette problématique reste un défi majeur. Pour l’heure, le dialogue social s’intéresse principalement à la sous-représentation des hommes dans le secteur de l’éducation et non à leur surreprésentation aux fonctions de direction et aux postes décisionnels.